Article publié le 18 septembre 2019
Hygiène de vie
Une bonne hygiène de vie retarde la survenue et la progression d’une insuffisance rénale chronique.
De bonnes habitudes d’hygiène de vie permettent de prévenir et de ralentir la destruction des reins. Par cela, on entend l’adoption d’un régime alimentaire adapté et équilibré (voir fiche), l’arrêt du tabagisme et la perte d’un éventuel surpoids. Quant à l’exercice physique régulier, c’est un prérequis indispensable. En effet, le fait de ne pas pratiquer d’activité physique mais également de rester sédentaire sont deux comportements délétères pour la santé cardiovasculaire et rénale.
Une activité physique adaptée
Quelle que soit la maladie chronique dont on est atteint, pratiquer une activité physique adaptée (APA) est tout bénéfice.
Dans le cas précis de la maladie rénale, il existe un lien direct entre l’altération des capacités physiques et celle de la fonction des reins. L’activité physique permet de réduire le niveau de pression artérielle, de réduire le phénomène de résistance à l’insuline et, de ce fait, d’optimiser le contrôle de la glycémie, mais aussi de rompre l’isolement des personnes et d’améliorer leur qualité de vie.
Les recommandations du Programme national nutrition santé (PNNS) sont de marcher 10.000 pas, d’avoir 30 minutes d’activité par jour et de ne pas rester 48h sans activité physique.
Bougez, bougez !
Un seul mot d’ordre donc : bougez ! Déjà, un grand nombre d’habitudes permettent d’augmenter son activité physique au quotidien, comme le fait d’éviter de prendre l’ascenseur, de promener son chien, de marcher pour se rendre à un endroit proche au lieu de prendre sa voiture…
Si la marche, la gymnastique, la natation, etc. sont praticables par tous, quel que soit l’état de santé, un programme d’activité physique doit être personnalisé et adapté pour chaque personne en cas d’anémie, d’ostéoporose, ou d’hypertension, etc. Il doit être guidé par un bilan cardiovasculaire, respiratoire et musculaire.