Article publié le 27 août 2019
Je pratique une activité physique
Il est bien connu que pratiquer une activité physique est bon pour la santé ! Les bienfaits sur notre organisme sont nombreux.
Face au nombre croissant de cas de maladies rénales recensées par an, pratiquer une activité physique est l’une des armes les plus efficaces pour retarder l’évolution de la maladie et le recours à la dialyse.
Il est impératif avant de commencer toute activité physique de consulter votre médecin. Il vous préconisera des activités en adéquation avec votre état de santé.
Il est important de faire la distinction entre pratiquer une activité physique et faire du sport.
Certes, chaque individu n’est pas nécessairement un sportif dans l’âme et peut y trouver une contrainte plus qu’un plaisir. Ce qui est bon avant tout pour la santé, c’est la pratique régulière d’une activité physique quelle qu’elle soit.
En effet, une étude française a montré que les personnes dialysées étaient beaucoup plus sédentaires que le reste de la population. Or c’est surtout la sédentarité qui a des effets délétères sur la forme physique. Il est donc important de ne pas se « déconditionner » par rapport à la pratique d’un exercice physique.
Bouger et faire de l’exercice
Même atteint d’une maladie rénale, vous pouvez donc continuer à pratiquer tous types d’activités physiques adaptées, comme le vélo, la natation ou encore la course à pied par exemple. Une longue marche ou une activité domestique comme le jardinage, le ménage sont aussi conseillés.
Il convient également de favoriser des simples exercices comme monter les escaliers en lieu et place de l’ascenseur, promener son chien ou encore d’éviter de prendre sa voiture systématiquement.
Des chercheurs britanniques ont notamment établi le bénéfice de pratiquer des exercices de renforcement musculaires et de type aérobie (tapis roulant, aviron, cyclisme, etc.) qui permettent d’améliorer les fonctions cardiorespiratoires.
La recommandation est de pratiquer une activité physique afin d’améliorer le fonctionnement du système cardio-vasculaire et ainsi optimiser la circulation sanguine. Elle participe également au maintien du capital musculaire, à l’accroissement du capital osseux et procure un bien-être général, une meilleure estime de soi et aide à réduire le stress.
Faire de l’exercice régulièrement pour des patients atteints d’une maladie rénale est fortement indiqué. Cela permet :
- une réduction des artérites des membres inférieurs ;
- une diminution de la pression artérielle ;
- une moindre fatigue.
Trente minutes d’activité physique dynamique par jour sont recommandées pour en ressentir tous les bienfaits. Il est déconseillé de rester sans activité physique pendant 48 heures.
La clé est de maintenir une régularité.
Quel que soit votre âge ou votre condition physique, pratiquer une activité physique est bon pour votre moral et votre corps. L’idée n’est pas de vous pousser à dépasser vos limites mais bien de progressivement introduire dans votre routine quotidienne une activité qui vous procure du plaisir et qui en procure par le fait à votre organisme.
Si vous souhaitez débuter une activité physique, vous pouvez aussi vous renseigner auprès de votre mairie. Il existe une multitude d’associations proposant des activités adaptées et variées. Cela vous permettra de partager de bons moments avec d’autres personnes.
Faire du sport pendant la dialyse
Sachez que vous pouvez tout à fait pratiquer une activité physique durant votre dialyse afin de mettre à profit ce temps d’immobilisation.
Renseignez-vous au préalable car certains centres de dialyse proposent des séances de vélo d’appartement durant les séances de dialyse ou d’autres activités physiques adaptées.
A partir du moment où l’on reste dans un niveau d’effort faible, il n’y a pas de risques de déshydratation à craindre.
Reprendre le sport après une greffe
Les personnes qui étaient déjà sportives avant de subir une greffe de rein ont une plus grande facilité à regagner en capacité physique, ce qui aide la fonction rénale.
Toutefois, cette reprise sportive doit être progressive et encadrée par l’équipe médicale de greffe.
Si l’on peut bénéficier rapidement de séances de kinésithérapie, il faudra attendre au moins six semaines avant de pouvoir reprendre la pratique du sport. Certains sports jugés trop violents sont à prohiber.