Article publié le 28 août 2019

L’aidant au domicile

En fonction de votre autonomie et de votre situation de santé, il peut être intéressant pour vous de faire appel à une aide à domicile, notamment pour vous aider à réaliser des actes simples de la vie quotidienne.

Comme son nom l’indique, un aidant à domicile est une personne qui se déplace à votre domicile pour vous aider dans votre quotidien lorsque vous êtes handicapé ou dépendant. Cette aide favorise le maintien à votre domicile. Cette personne peut être un membre ou un proche de votre famille ou une tierce personne.

Cette aidant peut intervenir à titre non professionnel ou à titre professionnel. En effet, un aidant, qu’il soit une personne proche ou une tierce personne, peut percevoir une rémunération.

Si vous disposez d’une aide financière type allocation personnalisée d’autonomie (APA) ou encore une prestation compensatoire du handicap (PCH), vous pourrez salarier ou dédommager votre aidant.

Le rôle de l’aidant

La personne aidante va principalement vous accompagner et vous aider dans vos actes du quotidien. Elle pourra :

  • réaliser vos courses et préparer vos repas ;
  • vous aider dans l’habillage et le déshabillage ;
  • faire votre toilette ;
  • accomplir vos tâches ménagères ;
  • etc.

Pour quel montant

Le montant versé à votre aidant varie en fonction du service choisi. Si vous choisissez un prestataire extérieur ou une personne aidante proche de vous, la rémunération diffère. On notera également des variations de tarifs en fonction des services d’aides extérieurs. Nous vous conseillons de vous renseigner directement auprès d’eux.

Pour retrouver un service d’aide à domicile, nous vous préconisons de vous renseigner auprès de votre mairie. Elle vous fournira la liste des organismes susceptibles d’intervenir dans votre secteur.

Les aides financières à la disposition de l’aidé

Différentes aides sont à votre disposition et nécessite chacune des conditions d’éligibilité. En voici certaines parmi les plus couramment attribuées :

– L’APA : l’Allocation personnalisée d’autonomie est destinée aux personnes de plus de 60 ans ayant une perte d’autonomie avérée. Il n’y a pas de conditions de revenus pour bénéficier de cette aide financière. Néanmoins, au-delà d’un certain revenu, une participation progressive vous sera demandée. Vous pouvez en bénéficier que vous soyez résident dans un EHPAD ou à votre domicile.

– L’aide-ménagère à domicile. Pour bénéficier de cette aide, vous devez remplir certaines conditions :

  • être âgé d’au moins 65 ans (ou 60 ans pour les personnes déclarées inaptes au travail) ;
  • ne pas bénéficier de l’APA ;
  • justifier de difficultés dans l’accomplissement de vos tâches ménagères ;
  • ne pas dépasser un certain plafond que vous soyez seul ou en couple.

Il faudra effectuer cette demande auprès du Centre communal d’action social (CCAS) ou auprès de votre mairie.

  • Les aides des caisses de retraite. Si vous êtes retraité, vous pouvez demander à bénéficier de ces aides. Elles ont pour but de vous aider dans votre quotidien. Les caisses de retraite analysent votre situation et vos besoins et vous mettent à disposition des aides pour pallier à vos difficultés à votre domicile.
  • Les aides fiscales pour l’aide à domicile. Vous pouvez, depuis la loi de 2017, bénéficier d’un crédit d’impôt dans le cas où vous faites appel à une aide à domicile. Le crédit d’impôt est égal à 50% de vos dépenses annuelles d’aide à domicile.

Cette liste d’aide n’est pas exhaustive. Pour connaître la totalité des aides à votre disposition, vous pouvez consulter le Portail national d’information pour l’autonomie des personnes âgées et l’accompagnement de leurs proches.

Les aides pour l’aidant

Certaines aides sont proposées aux personnes aidantes afin de leur permettre de pouvoir souffler un peu.

  • Le droit de répit : les aidants peuvent prétendre à cette aide financière d’un montant maximum de 500 euros par an. Elle leur permettra de confier la personne dépendante à une structure d’hébergement le temps de quelques heures ou même quelques jours.
  • Le congé de proche aidant : il est ouvert aux personnes souhaitant demander un congé de proche aidant à leur employeur afin d’assister une personne proche en perte d’autonomie ou en situation de handicap. Ce congé est valable trois mois maximum. Un renouvellement sera possible mais ne devra pas excéder un an et vous devrez justifier d’au moins un an d’ancienneté. Attention, toutefois, ces congés ne sont pas rémunérés.