Article publié le 29 septembre 2022
Cédric Alliès,
Directeur des opérations chez Primum Non Nocere.
En dialyse comme dans les autres secteurs de la santé, le numérique est omniprésent et fort utile pour piloter des actions de développement durable. Côté gestion technique des bâtiments (GTB), le numérique est une clé et la gestion technique centralisée (GTC) permet de réduire la consommation énergétique. Une nécessité quand les prix flambent !
Des programmes malins analysent les écarts de températures au sein d’un bâtiment en fonction de son exposition, de l’ensoleillement, etc., et nuancent automatiquement le chauffage ou la climatisation. Sans oublier que d’autres programmes gèrent la mise en veille des systèmes et permettent de réaliser des économies.
De même, le numérique est utilisé dans la gestion des eaux osmosées puisqu’un cerveau intelligent permet par exemple de les récupérer pour les mitiger aux eaux de pluie, pour l’arrosage. Un sacré challenge en termes d’impact !
De leur côté, les laboratoires doivent engager une réflexion sur le travail de décommissionnement des médicaments afin de réduire le temps, la manutention et améliorer les conditions de travail du personnel. L’idéal serait un seul code barre par carton ou par palette… le système existant doit être amélioré par des solutions numériques.
Enfin, l’évaluation des impacts des soins en termes de qualité de vie au travail, de consommables mais aussi de cycle de vie des dispositifs médicaux repose sur une analyse informatisée.